Urbanisme transitoire

Dans le cadre de la Biennale du design 2019 de Saint-Etienne, le collectif Virage et Vraiment vraiment ont investi le café de l’Arche, ancien accueil de la gare Carnot. Ils y ont installé un café et organisé des rencontres, ateliers et table-ronde.

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Le 12 avril 2019, l’atelier java était invité à intervenir à la table-ronde sur la thématique de l’urbanisme transitoire : « Activités et aménagements temporaires : quels apports pour le projet urbain ? ». La rencontre a eu lieu au Café de l’Arche, avec Stéphane Quadrio de l’Etablissement Public d’Aménagement de Saint-Etienne, Vraiment vraiment (design d’intérêt général), des habitants. Il était animé par Loïc Parmentier du l’atelier  de Montrottier du collectif Virage.

C’est au cours d’une conversation ouverte que nous avons abordé différents regards, diverses postures et contextes concernés par ce que l’on nomme « urbanisme transitoire ».

D’une « tolérance bienveillante » pratiquée par l’EPASE, au combat mené par des habitants engagés dans un projet de quartier de Saint-Etienne,  ou à la volonté d’intégrer le projet urbain Manufacture Plaine Achille dans une démarche ouverte, qui prend en compte les usages, par l’atelier de Montrottier, la définition stéphanoise du concept s’est affinée.

Et finalement, si l’urbanisme transitoire, largement décrit et éprouvé en Ile-de-France – qui se concrétise lorsqu’une opportunité d’espace, de temps, d’acteurs (collectivités, propriétaires et occupants), de transversalité d’usages et de compétences, de contexte légal et juridique et de financement se produit – était l’urbanisme « tout court » de Saint-Etienne ?

Là où dans un secteur tendu (Paris), révéler une réserve foncière se fait rare, il en est autrement à Saint-Etienne. L’opportunité est là, (presque) partout !

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